Naviguez dans l'univers

Naviguer dans l'univers


Ivanka Trump, Chelsea Clinton: les filles des candidats au coeur de l'élection

Ivanka Trump, Chelsea Clinton: les filles des candidats au coeur de l'élection

En première ligne elles aussi, les deux filles des principaux rivaux à l'élection présidentielle américaine savent combien leur rôle est important. Chaque apparition, tweet, prise de position est mûrement réfléchi. Portrait croisé de ces deux jeunes femmes, bien plus proches qu'il n'y paraît.

LEURS POINTS COMMUNS

Scandales familiaux : Le monde entier s'est focalisé sur l'affaire Monica Lewinsky en 1998, mais Ivanka n'est pas en reste côté père infidèle. Certes, chacun se rappelle Hillary Clinton serrant les dents face à l'épreuve et à l'humiliation publique, la jeune Chelsea, alors âgée de 18 ans, à ses côtés. Une douleur qu'Ivanka connaît bien. Lorsque son père, Donald Trump, s'affiche partout avec Marla Maples, avec qui il trompe sa mère, les tabloïds du monde entier s'en donnent à cœur joie. Et plus encore lorsque le couple se déchire et finit par divorcer. Ivanka n'a alors que 10 ans.

Background: Finance, politique, pouvoir... Elles évoluent dans le même milieu ultra-privilégié où se côtoient les grands de ce monde. Ivanka grandit au sein de la bonne société new yorkaise, Chelsea en partie à la Maison Blanche. Ivanka est diplômée de la prestigieuse Wharton School, Chels fait ses études à Stanford et Oxford. Elles fréquentent les mêmes cercles à Manhattan et veulent rendre à la société un peu de ce qu'elle leur a donné en s'engageant, dans l'humanitaires pour Ivanka, le politico-humanitaire pour Chelsea.

Rapport au père: Alors que les deux héritières ont souffert des frasques paternelles, elles ont malgré tout choisi de se consacrer à l'entreprise familiale. Chelsea, 36 ans, officie au conseil d'administration de la Clinton Foundation avec papa tandis que Ivanka, 34 ans, participe à celui de la Trump Organization. Cette collaboration professionnelle permet aux filles d'avoir une influence jugée stabilisatrice, par les observateurs de la vie politique, sur leurs pères respectifs.

Mariages: A un an d'écart, elles ont dit oui. En 2009, Ivanka Trump épouse Jared Kushner, un magnat de l'immobilier. Un an plus tard, Chelsea Clinton convole avec son ami Marc Mezvinsky, banquier. Femmes modernes, elles choisissent de garder leur nom de jeune fille, du moins publiquement. Côté religion, tout les sépare. Chelsea la méthodiste et Ivanka la presbytérienne s'unissent à des hommes de confession juive. Avant même son mariage, Ivanka décide de se convertir, prenant le prénom hébraïque de Yael, par respect pour son mari, très pratiquant.

Enfants: Malgré les ratages de leurs parents, elles misent l'une comme l'autre sur le couple et la famille. Chelsea, maman de Charlotte, 19 mois, attend son deuxième enfant pour l'été. Ivanka, vient de donner naissance à Théodore James, son troisième enfant après Arabella, 4 ans et Josèphe, 2 ans. Un bonheur que les deux femmes avaient coutume de partager jusque là, s'envoyant des cadeaux pour les naissances et se réunissant tous ensemble. Ces goûters d'enfants survivront-ils à la campagne électorale?

Amitié: Leurs parents se sont longtemps fréquentés, les Trump ayant même fait des dons à la Fondation Clinton. L'affrontement entre Donald et Hillary a jeté un froid entre Chelsea et Ivanka. Officiellement, tout va bien. « Elle est l'une de mes grandes amies », affirme Ivanka. « L'amitié est toujours plus importante que la politique », rétorque Chelsea, dans une interview l'automne dernier. Mais officieusement, la rivalité de leurs parents est en train de pourrir leur relation.

CE QUI LES SEPARE

Le style: Deux jours après la naissance de son troisième enfant, Ivanka bluffait déjà par sa ligne retrouvée et son look impeccable. Mannequin à 15 ans pour Versace ou Mugler, elle cultive une féminité sexy qu'en vraie busineswoman elle vend par ailleurs. Mondaine, elle alterne les robes et jupes courtes le jour avec les tenues plus longues et glamour le soir. A l'adolescence de Chelsea, des humoristes républicains moquaient son look disgracieux et ses boucles désordonnées. Aujourd'hui, la trentenaire cultive un classicisme à peine plus fantaisiste que celui de sa mère. Avec ses tailleurs pantalons ou petites robes noires décolletées, elle reste ce qu'elle a toujours été : sérieuse et réservée.

Le soutien au parent candidat: « C'est mon père, je l'aime et je le soutiens entièrement », explique régulièrement Ivanka tout en précisant qu'elle ne fait pas techniquement partie de cette campagne. Quoique.... Via des tweets, elle essaie d'adoucir son image. « Nous les Trump (...) nous jouons pour gagner » ! Hillary peut compter sur Chelsea: « Je la soutiendrai toujours quoi qu'elle fasse », affirme-t-elle déjà en 2013. Et depuis le début de la campagne, elle tient parole. Une bonne centaine de déplacements, de rencontres avec les futurs électeurs, d'interviews accordées aux médias où elle explique, avec le même entrain les propositions de sa mère.... Même enceinte, Chelsea ne se ménage pas.

Les sentiments: La famille d'abord! Les Trump passent avant tout. Ivanka peut d'ailleurs compter sur le soutien de son mari, Jared Kushner, qui fait office de conseiller auprès Donald, n'hésitant pas à lui ouvrir son précieux carnet d'adresses. Fidèle d'abord aux siens, Ivanka renonce aux dîners à quatre, avec Chelsea et son mari, comme aux marques d'attention sur Facebook. Pour éviter de rappeler aux électeurs combien les Clinton et les Trump ont été proches, les stratèges du clan démocrate ont conseillé à Chelsea de mettre entre parenthèses son amitié avec Ivanka. Si elle l'évite publiquement, Chelsea essaie de maintenir un contact très discret mais de plus en plus difficile.

L'avenir professionnel: Businesswoman avant tout, elle veut continuer à bâtir une marque autour de son nom et de sa personne, baptisée sobrement le « Trump Lifestyle » ! Outre sa ligne de bijoux et vêtements, cette mise en avant de sa jolie personne se matérialise aussi par le lancement d'un site pour concilier vie privée et professionnelle. Quant à Chelsea, un an après la mort de sa grand-mère, en 2012, elle exposait sa vision de la politique dans la presse américaine: « s'engager dans un processus politique est une façon de devenir une bonne personne ». Les observateurs prêtent à celle qui a baigné dans la politique depuis sa naissance un grand avenir. En attendant, elle vise la Maison Blanche....pour maman.